Valois 1868, l’histoire d’une brasserie parisienne.

Depuis 1868, la brasserie Valois est un des théâtres où s’est jouée l’histoire du quartier Monceau-Messine. Ce décor typiquement parisien fait figure d’élégante cantine d’habitués : le monde des affaires, de la politique et des médias s’y retrouve entre miroirs vieillis, boiseries, moleskine et cuirs patinés. Véritables coulisses des sphères d’influence, c’est autour de ces tables rondes que s’est écrite une page méconnue de l’histoire parisienne. Forts de cet héritage, nous réactualisons celui de la brasserie à travers des plats typiques comme le coq au vin, le Chateaubriand au poivre flambé au cognac et la choucroute de mer.

De picasso à romy Schneider : le boudoir de l’élite artistique

Depuis plus d’un siècle, le Valois s’impose comme un lieu de rencontres, juste en haut de l’avenue de Messine, entre les immeubles Haussmanniens, dressés face au parc Monceau. Les clients illustres s’y succèdent pour des dîners intimes derrière la façade patricienne d’une brasserie mondaine.

Exposant avenue de Messine ou de Monceau, que ce soit chez Louis Léiris ou Louis Carré, Picasso mais aussi Paul Klee, Henri Matisse ou Fernand Léger ont laissé les traces de leurs soirées hautes en couleurs au Valois puis à Montparnasse, à la Rotonde ou au Dôme où se poursuivaient leurs nuits. Toile de fond de cette vie nocturne, cette brasserie reste, à l’image de tout le quartier, résonnante de tous ces géants de la peinture moderne, comme le soulignait Corneil (du mouvement cobra).

Autour d’un verre, François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Jacques Rivette ont marqué les Cahiers du Cinéma. La nouvelle vague naît alors de la Cinémathèque de l’avenue de Messine et inonde tout le quartier. Les « amants terribles » du cinéma, Romy Schneider et Alain Delon bouleversent également les apparences guindées du Parc Monceau par leur idylle débordante et agitée. C’est finalement baigné dans cet héritage que Bernardo Bertolucci tourne pendant près de six mois le sulfureux « The Dreamers » (2003) place Rio de Janeiro dont certaines scènes sont filmées au Valois.

Le calme bourgeois du quartier, dont profitera Louis de Funès rue de Monceau, ne le protège pas des scandales politiques. Le mauvais romain de l’affaire Pompidou-Markovic se clôt sur la disparition du chauffeur d’Alain Delon après qu’il soit sorti du Valois.

Depuis, l’histoire de cette brasserie continue de s’écrire au travers de celles de ses clients illustres et inconnus dont les mots glissés entre deux chaises de terrasse font l’âme de ce lieu si parisien.

(+33) 01 42 25 03 85
1, PLACE RIO DE JANEIRO
75008 PARIS

VALOIS 1868, L’HISTOIRE D’UNE BRASSERIE PARISIENNE.

Depuis 1868, la brasserie Valois est un des théâtres où s’est jouée l’histoire du quartier Monceau-Messine. Ce décor typiquement parisien fait figure d’élégante cantine d’habitués : le monde des affaires, de la politique et des médias s’y retrouve entre miroirs vieillis, boiseries, moleskine et cuirs patinés. Véritables coulisses des sphères d’influence, c’est autour de ces tables rondes que s’est écrite une page méconnue de l’histoire parisienne. Forts de cet héritage, nous réactualisons celui de la brasserie à travers des plats typiques comme le coq au vin, le Chateaubriand au poivre flambé au cognac et la choucroute de mer.

DE PICASSO À ROMY SCHNEIDER : LE BOUDOIR DE L’ÉLITE ARTISTIQUE

Depuis plus d’un siècle, le Valois s’impose comme un lieu de rencontres, juste en haut de l’avenue de Messine, entre les immeubles Haussmanniens, dressés face au parc Monceau. Les clients illustres s’y succèdent pour des dîners intimes derrière la façade patricienne d’une brasserie mondaine.

Exposant avenue de Messine ou de Monceau, que ce soit chez Louis Léiris ou Louis Carré, Picasso mais aussi Paul Klee, Henri Matisse ou Fernand Léger ont laissé les traces de leurs soirées hautes en couleurs au Valois puis à Montparnasse, à la Rotonde ou au Dôme où se poursuivaient leurs nuits. Toile de fond de cette vie nocturne, cette brasserie reste, à l’image de tout le quartier, résonnante de tous ces géants de la peinture moderne, comme le soulignait Corneil (du mouvement cobra).

Autour d’un verre, François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Jacques Rivette ont marqué les Cahiers du Cinéma. La nouvelle vague naît alors de la Cinémathèque de l’avenue de Messine et inonde tout le quartier. Les « amants terribles » du cinéma, Romy Schneider et Alain Delon bouleversent également les apparences guindées du Parc Monceau par leur idylle débordante et agitée. C’est finalement baigné dans cet héritage que Bernardo Bertolucci tourne pendant près de six mois le sulfureux « The Dreamers » (2003) place Rio de Janeiro dont certaines scènes sont filmées au Valois.

Le calme bourgeois du quartier, dont profitera Louis de Funès rue de Monceau, ne le protège pas des scandales politiques. Le mauvais romain de l’affaire Pompidou-Markovic se clôt sur la disparition du chauffeur d’Alain Delon après qu’il soit sorti du Valois.

Depuis, l’histoire de cette brasserie continue de s’écrire au travers de celles de ses clients illustres et inconnus dont les mots glissés entre deux chaises de terrasse font l’âme de ce lieu si parisien.